Bien à l’abri dans le golfe de SAN’AMANZA, on attend le coup de vent. Le 23, il est bien là, nous aurons au mouillage jusqu’à 36 nœuds, dans les Bouches de BONIFACIO çà doit être la guerre…
On reste tranquillement au bateau et on en profite pour faire du rangement. En fin d’après-midi, je reçois un coup de téléphone m’annonçant l’arrivée de mon frère et de Lucie (sa fille) qui habite à AJACCIO. Je le vois sur la côte. Mise à l’eau de l’annexe très sportive puis je les récupère. Petit apéro au bateau puis resto à BONIFACIO.
En route pour le resto. Çà caille à BONIFACIO !!!
Le mardi 24, le coup de vent est toujours en cours, on poursuit donc notre rangement à bord. L’après-midi le vent décroit un peu, on en profite donc pour faire une ballade en annexe dans la calanque et une promenade sur la plage.
Balade en annexe, il fait beau mais encore froid.
Sur la plage de SAN’AMANZA.
Mercredi 25, le vent est complètement tombé. C’est le signal de notre départ du golfe de SAN’AMANZA en direction des LAVEZZI. A 10H40, le mouillage est effectué dans la CALA GIUNCA. L’endroit est magnifique. Tout l’après-midi nous allons le passer à terre et à la plage. Les enfants ont particulièrement apprécié l’escalade sur les gros blocs rocheux du bord de mer. A notre retour au bateau, nous aurons droit à la visite des douanes. Le contrôle sera effectué par des personnels très courtois.
Les LAVEZZI un paysage de roches polies et d’eaux cristallines. Magnifique…
Les deux compères en balade dans l’amoncellement de roches.
Le 26, nous quittons les LAVEZZI, passons les Bouches de BONIFACCIO avec des conditions météo idéales. Rare dans cet endroit très venté…On en profite donc pleinement en voyant s’éloigner les falaises blanches de BONIFACIO.
A 12H00, nous mouillons à PROPRIANO. Après le repas, nous irons sur la plage du LIDO pour rendre visite à mon filleul qui est en stage de cuisinier dans un établissement de la place. Avant de retourner au bateau, achat de copa et de saucisson corse. Çà promet un bel apéro…
Une fontaine à PROPRIANO.
Le vendredi 27, nous quittons PROPRIANO pour AJACCIO. Nous mouillons à ASPRETTO en début d’après-midi. Nous sommes là juste à temps pour accueillir mes parents qui arrivent de Vendée par un avion dans la soirée. Le mouillage est à environ 15 minutes de marche de l’aéroport, il sera donc aisé de nous rendre à l’arrivée et de faire la surprise.
Tonton « Manou » prépare des glaces. Killian et Titouan n’en perdent pas une miette.
Le 28 nous passons la journée en famille chez mon frère qui habite à quelques kilomètres et le soir nous revenons à bord.
Dans la nuit à 01H30, un grain violent avec une bascule du vent de 180°. Le bateau tourne pour se mettre face au vent mais le bateau reste en travers. L’ancre ne raccroche pas. Je me jette dehors lance les moteurs et réussi à remettre le bateau face au vent. Il était temps les rouleaux de la plage sont à quelques mètres derrière le bateau et le sondeur m’indique qu’il reste juste quelques centimètres sous les quilles. Ludmilla qui m’a rejoint sitôt les moteurs lancés est prête pour remonter l’ancre. A la remontée du mouillage, on comprendra pourquoi l’ancre n’a pas raccroché. Une grosse motte d’herbier est coincée entre la verge et le soc empêchant se dernier de faire son office. Une fois dégagé, direction le port d’AJACCIO et mouillage au sud de la jetée du MARGONAJO. La fin de la nuit sera calme.
Le mille-feuilles confectionné par Emmanuel pour la fête des mères. Simplement excellent.
Pour la suite de notre présence à AJACCIO, nous jetons notre dévolu sur une baie au nord de la pointe de PORTICCIO. L’endroit est calme, les fonds accrochent bien et il y a une petite anse où nous pouvons laisser l’annexe pendant nos escapades à terre.
Au mouillage à PORTICCIO.
La semaine du 29 mai au 6 juin sera consacrée aux retrouvailles familiales et aux achats pour attaquer des travaux sur le bateau.
Du 7 juin au 20 juin : Travaux et préparation du bateau en vue de la visite annuelle de sécurité.
Je crois que j’ai mangé un peu de poussière...
Le 21 juin, dans la matinée visite de l’inspecteur des Affaires Maritimes, le permis de navigation est reconduit pour 1 an. Le soir arrivé d’un Corsica ferries, avec à bord Hervé, Alexandrine et Mélody des amis de Nouméa en métropole actuellement. On va passer trois jours ensemble en commençant par un petit resto sur le port Tino Rossi en pleine fête de la musique. Après mini croisière dans la baie d’Ajaccio avec des mouillages à PORTICCIO, ISOLELA et les SANGUINAIRES.
Arrivée de Hervé, Alex et Melody, direction la fête de la musique sur le port TINO ROSSI.
ça bouge dans les rues d’AJACCIO.
Hervé et Titouan font du Kayak dans le mouillage d’ISOLELA.
Arrivée sur les iles SANGUINAIRES.
Au mouillage à la GRANDE SANGUINAIRE.
Le phare des SANGUINAIRES avec son chemin d’accès empierré.
Le 24 soir des 2 amis nous rejoignent et l’on file manger « Au Bon Coin », le resto de mon frère à BASTELLICACCIA. Super soirée durant laquelle on a comme d’habitude très (et trop) bien mangé…
Apéro et entrées en terrasse…
…suites et desserts en salle.
Décidemment Killian et Titouan passionnés par l’atelier « glaces » en cuisine avec tonton Manou.
Le 25 verra les départs des amis.
Le 26 juin après les pleins de gasoil, départ d’AJACCIO en direction de GIBRALTAR pour se rendre à BREST et arriver à temps pour les fêtes maritimes.
Le départ de ZAKINTHOS (En Grèce) s’effectue sans vent grâce au moteur. L’ensemble de la traversée vers l’Italie sera une alternance de phase sans vent et de vents forts obligeant souvent la prise de 2 ris et de rouler partiellement le solent.
Le mardi 17 mai à 02H45, nous mouillons dans la baie de TAORMINA en SICILE, juste en face d’un des sites de tournage du Grand Bleu (notamment la scène avec les pâtes de la Mama d’Enzo)
Au mouillage à TAORMINA avec au fond l’ETNA.
Les hauteurs de TAORMINA avec à gauche le palace où Enzo accueille le petit « Jacques ».
Nous passerons la journée à nous balader à terre, se faire un restau avec des spécialités locales mais aussi une promenade en annexe pour effectuer le tour des baies. Très joli endroit, spécialement une petite ile privée avec une superbe maison bien intégrée au paysage.
Une cité balnéaire avec des dizaines de restaurants sur le front de mer.
Des rues plus typiques de style génois.
Une ruelle couverte richement décorée.
Restaurant où une scène du « Grand Bleu » a été tournée (les pâtes de la Mama).
Le lendemain la matinée sera consacrée aux courses, à résoudre un problème de téléphonie et à se faire un dernier petit restau.
En fin d’après-midi, nous levons l’ancre pour profiter des vents portants et des courants qui vont nous aider à traverser le détroit de MESSINE. Ce sera une formalité, tant mieux car le détroit n’a pas forcément une très bonne réputation.
Le jeudi 19 mai à 6H30, nous passons au large du STROMBOLI qui crache son nuage de fumée. Trop loin pour les photos.
Le 20 à 00H30, nous passons au raz dans l’est de la célèbre île de CAPRI, avant de mouiller à 03H25 à l’abri de CALA S.ANTONIO sur l’ile de PROCIDA. Super ça commençait à brasser pas mal.
Le matin du 21, au réveil le spectacle est magnifique. Nous sommes face à un village de pêcheurs aux façades multicolores surplombé par des fortifications.
Le village de PROCIDA.
Dans la matinée, nous appareillons direction le port de l’île de ISCHIA afin d’y effectuer les pleins de carburant et allons mouiller au pied du château d’ISCHIA pour quelques heures.
Le port de ISCHIA.
Mouillage au pied du château d’ISCHIA.
A 15H, nous quittons le mouillage pour rejoindre l’île DI PONZA, dernière île italienne avant la Corse. Nous mouillons au sud de la pointe MADONA pour passer la nuit et attendre le passage du mauvais temps annoncé pendant la nuit et se lancer dans la fenêtre météo en milieu de journée le lendemain.
Au mouillage dans la baie de DI PONZA.
Un bon petit déjeuner avant le départ.
La fenêtre est favorable avec des vents portants où faibles mais étroite car un avis de coup de vent sur la Corse est annoncé pour le 23. Les calculs et simulations faîtes avec différents GRIB montrent que çà passe.
Le 21 mai à 11H15, on se lance donc dans la course contre la montre.
Départ de DI PONZA. Au revoir l’Italie.
Killian et Titouan pendant la traversée se prennent pour des centurions romains
Le 22 mai à 20H40, pari gagné, on est mouillé dans le golfe de SAN’AMANZA en Corse par 4 mètres de fond avec plus de 80 mètres de chaine bien à l’abri en attendant le coup de vent.
Notre balade grecque commence donc par la CRETE avec notre arrivée à AGIOS NIKOLAOS le 2 mai à 10H45.
En avant pour les formalités...
Une baie entre la marina et le vieux port.
Le vieux port.
Après un bon repas au bateau, direction le vieux port pour les formalités d’entrée en GRECE. Çà va être simple. Un bateau battant pavillon européen avec que des européens à bord, vive la libre circulation en Europe.
Enfin c’est ce que je croyais….Phase 1 : Les coast guards 2 papiers à remplir. Phase 2, aller au commissariat de police pour faire viser ces documents. Phase 3, revenir chez les coast guards avec les documents visés pour établir le DEPKA(espèce d’autorisation à naviguer en Grèce). Sauf que c’est férié jusqu’au 4 mai et qu’il faudra donc revenir le 4 pour finir.
Le 3 mai on profite donc du temps-mort dans les formalités pour se pencher sur la lessive pour Ludmilla et la mécanique pour moi.
Le 4 mai reprise des formalités donc. Phase 4, je retourne chez les coast guards. Etablissement d’un document pour le paiement du DEPKA (30 euros). Phase 5, Il faut aller payer la somme dans une banque en ville. Phase 6, retour chez les coast guards avec le justificatif du paiement. Etablissement du DEPKA. Tiens c’est déjà fini……Vive l’Europe !!!
Le Jeudi 5 mai toujours à quai à la marina, je monte ma machine à coudre pour refaire une voile à TINKERBEL . La chute du génois est complètement délaminée et se déchire. Jan a donc taillé la chute. On va refaire un renfort de point d’écoute, reposer les nerfs de chute et de bordure, le point d’écoute sanglé, et enfin les bandes UV. Le résultat semble pas mal. Fin du boulot à 1H00 du mat.
Pose d'un nerf de chute.
Le 6 mai après quelques courses, on quitte la marina. On longe tranquillement la côte pour aller mouiller 5 milles plus au nord dans une baie profonde sous le vent de l’île SPINALONGA. On est seul et c’est très joli.
Ludmilla se met à l'eau pour gratter les coques.
Le lendemain après-midi on quitte notre petit coin isolé pour contourner l’île et venir mouiller en face de du village de ELOUNDA.
Sur la route une petite île fortifiée.
Le mouillage face à ELOUNDA.
Dimanche 8 mai , on quitte le mouillage d’ELOUNDA à 19H00. On fera 1H de moteur pour se dégager du vent de la côte crétoise. Après que du bonheur, les conditions de navigations sont idéales, juste ce qu’il faut de vent et pas de mer.
Le 9 mai à 4H30 on arrive à la pointe sud de l’île de SANTORIN. Il fait encore nuit, Je tire donc des bords dans le vent molissant vers le nord de l’île afin d’arriver de jour. A 6H30, on prend un corps-mort au pied du village de OIA. Le paysage est exceptionnel.
Arrivée matinale à OIA.
L’après-midi, descente à terre pour monter les escaliers qui mènent au village se situant sur la crête. Physique mais magnifique.
Les enfants sont montés sans se plaindre.
Chapeau les bâtisseurs.
Le soir alors que l’on prend l’apéro sur BAYOU avec nos amis de TINKERBEL, on voit passer un gros phoque moine dans le mouillage.
Mardi 10 mai à 8H15 départ de OIA (SANTORIN) pour une navigation vers l’ouest. Les bonnes conditions de vent et de mer, nous incite à pousser plus loin qu’initialement prévu. On jette donc notre dévolu sur la baie de PROVATAS sur l’île de MILOS (célèbre notamment grâce à la vénus de Milo)
Départ de OIA.
Mouillage sous le vent de MILOS.
Mercredi 11 après une nuit super calme, ce matin il fait bon car il n’y a pas le petit vent froid habituel. Ce sera donc une matinée plage pour que les enfants se défoulent un peu.
A midi on fait nos adieux à l’équipage de TINKERBEL devant un apéro.
L’après-midi départ, direction plein ouest pour passer au sud de la partie continentale de la Grèce.
Le lendemain, on passe la pointe TAINERO pour entamer notre remontée le long de la côte Ouest de la Grèce. Je vois sur mon AIS que TINKERBEL, dépassé dans la nuit, et qui devait s’arrêter, continue à nous suivre.
Le vendredi 13 mai à 8H20, juste avant de mouiller devant le port de ZAKINTHOS, on ne peut affaler la GV car la tête d’une vis du rail empêche le chariot de têtière de descendre. On mouille donc, puis je monte au mat pour enlever la gêneuse. Çà va tout de suite mieux après…
Le quai des pêcheurs locaux.
Quelques heures après TINKERBEL arrive et mouille à proximité, finalement ce n’aura été que des « au revoir ». Le soir on se fait un petit restau tous ensemble.
Le 14 mai, durant la matinée on va faire un tour au petit marché local qui est sur le port pour acheter des fruits et légumes frais. A midi apéro d’adieux (eh oui encore) mais cette fois ci ce sera la bonne car nous filons plein ouest vers l’Italie alors que nos amis vont rester sur la Grèce.
A 17H00 donc départ de ZAKINTHOS en laissant derrière nous TINKERBEL et son charmant équipage.
Départ de ZAKINTHOS
Sitôt le pilote débarqué, nous sortons du port de PORT SAID. Comme nous n’avons pas fait de formalités d’entrée en EGYPTE, nous sommes donc juste en transit et n’avons pas le droit de nous arrêter.
On a juste le temps de hisser les voiles avant la tombée de la nuit. Cette première navigation méditerranéenne n’est pas très agréable. Il souffle un vent moyen, la mer est un peu formée et surtout complètement désorganisée. On se fait donc un peu chahuter. La transition après les eaux plates du canal n’est pas la meilleure que l’on puisse avoir.
A PORT SAID, on a sorti les vêtements chauds et bonnets pour la première fois. Çà caille….
Les 29 et 30 avril panne de vent, donc moteur.
Le 1 mai à 7H00, trop de vent, GV à 2 ris et solent roulé des 2/3. La mer s’est levée rapidement. On se fait bien secouer.
Un peu d’eau sur le pont après le passage d’une belle lame….
A 17H00 le vent décroit et à 20H00 plus assez de vent, on doit remettre les moteurs.
C’est toujours au moteur que l’on fait notre arrivée dans la baie d’AGIOS NIKOLAOS en CRETE le 2 mai à 10H45.
Arrivée à AGIOS NIKOLAOS avec un temps maussade. La pluie glacée vient de s’arrêter.
Le pilote Ali embarqué, nous quittons Suez pour transiter sur le canal le 27 avril à 10H15. Ali prend la barre après les manœuvres de port. Il ne la lâchera que pour manger, faire la prière et une petite sieste. Pas grand-chose à faire, si ce n’est observer cet ouvrage gigantesque et se dire qu’il fallait sûrement être un peu fou pour concevoir de tels projets à l’époque de sa création.
Départ de SUEZ en file indienne. ALYTES, TINKERBEL puis BAYOU.
Tout le long du canal des ponts mobiles ou des barges de l’armée pour permettre le franchissement du canal par les véhicules de l’armée égyptienne.
Croiser ou se faire doubler par un méga porte-containeur dans le canal reste assez impressionnant et laisse la sensation d’être minuscule.
Titouan et Killian devant le gigantisme des porte-containeurs.
A 17H15 arrivée à ISMAELIA. On est à mi-parcours, on accoste au quai du yacht club avec les 3 autres voiliers qui ont entrepris le passage avec nous ce jour. Remise d’une petite enveloppe avec quelques dollars au pilote. Bien sûr il n’y a pas assez à son goût et veut plus. Après de longues minutes de discussion, je lui donne en plus 2 boites de maïs qu’il a apprécié dans la salade du midi mais lui dit qu’il n’aura aucun dollar supplémentaire. Fin du débat !!!
BAYOU et ALYTES à quai au yacht club d’ISMAELIA.
Le soir on mange au restaurant du yacht club avec l’ensemble des équipages. Très bonne ambiance, on est très bien reçu et l’on mange pour une somme modique.
Le lendemain, 28 avril, on doit se tenir prêt à partir à compter de 6H00. Puis vers 9H00, on nous annonce un retard car le canal est fermé pour cause de passage d’un navire de guerre. Finalement à 11H00 nos pilotes arrivent et on appareille immédiatement.
Gros problème, TINKERBEL le first 456 hollandais avec lequel on navigue en parallèle depuis le SRI LANKA est planté dans la vase à sa place le long du quai et ne peut partir (tirant d’eau 2.5m). Je vais donc le tirer avec BAYOU par une drisse pour le faire giter un maximum et l’écarter du quai. Rapidement j’arrive à le dégager, il va donc pouvoir continuer sa route avec nous.
Il y a quelques boites !!!
A 18H15 nous arrivons à PORT SAID, remise de l’enveloppe à dollars au pilote. Pas de remarque quant à la somme. Il débarque sur la pilotine. L’équipage de la pilotine demande un bakchich, on restera inflexible malgré l’insistance. Ludmilla est sur le bord avec un gros pare-battage car l’on sait que certain capitaine de pilotine cogne sciemment les bateaux qui refusent de « faire un cadeau ». Cette fois il n’y a pas eu de tentative.
Arrivée en fin d’après-midi à PORT SAID, à nous la méditerranée, direction la CRETE….
Les conditions de navigation pour ce premier jour le long des côtes soudanaises sont idéales, ce qu’il faut de vent et pas de mer sous le vent des récifs.
Départ de PORT SUAKIN
LE 17 avril à 17H, on mouille pour la nuit sous le vent du récif WINGATE .
Le lendemain matin, avec les skippers des 2 autres bateaux, j’effectue une plongée sur l’épave du SS UMBRRA. Très belle plongée sur une épave très accessible techniquement et bourrée de munitions de la deuxième guerre mondiale. En fin de matinée, on repart avec les 2 autres bateaux pour mouiller sous le vent du récif SHA’AB RUMI.
Plongée sur le SS UMBRRA
Sur la route on pêche un petit barracuda. Le soir avec une sauce à la crème citronnée, le lendemain midi en salade.
Petite soirée sur Bayou avec échange d’infos pour les jours suivants. Vu le pastis trouvé à Djibouti !!!
Le 19 avril, je plonge sur un récif réputé pour la présence quasi sédentaire de requins marteaux. Malheureusement ils ne sont pas au rendez- vous. La plongée reste magnifique le long d’un récif de toute beauté. A proximité petite plongée sur une ancienne cloche de plongée laissée là par l ‘équipe COUSTEAU.
Mercredi 20 et jeudi 21, le recours au dieu diesel est indispensable. Il n’y a pas de vent. A 17H30 je mouille sous le vent du récif FURY. Mon arrivée juste avant la nuit va me permettre de guider les bateaux amis dans leur approche du mouillage la nuit tombée.
Au mouillage sous le vent du récif FURY
Le jeudi 21, journée magique. On va nager avec une cinquantaine de dauphins. Ceux-ci nagent très lentement à quelques mètres, tournent autour de nous et passent souvent à quelques centimètres en nous regardant tranquillement. Avec un tel spectacle, difficile de faire sortir Ludmilla de l’eau.
Après 2 bonnes heures de nage avec les dauphins, on se remet en route. Direction Suez sans s’arrêter. Il n’y a pas vent, on est donc au moteur. Pas très passionnant mais confortable, la mer est comme un vrai lac.
Le 25 avril le vent revient enfin. Je vais pouvoir me défouler. On enchaîne les virements de bord toute la journée et arriver de nuit en faisant des grands « Z » au milieu des cargos au mouillage.
A 23H00 on est à quai au yacht club de Suez.
Le yacht club de SUEZ.
Pas de balade en ville pour cette étape car on va rester en transit pour faciliter les démarches. Cela nous évite les formalités d’entrée puis de sortie.
Le mardi 26 avril. Je remplis mes réservoirs avec le GO livré dans la nuit. Dans la matinée livraison de l’avitaillement puis passage de l’agent mesureur qui va permettre de décider du coût du passage. L’après-midi je vais aider à faire quelques petites réparations sur les voiles de TINKERBEL.
Mardi 27, après les formalités de départ (règlements de l’agent, de la marina et du passage du canal), nous embarquons le pilote ALI et débutons à 10H15 notre transit sur le canal de SUEZ.
Le matin au lever du jour, on est mouillé au centre d’une grande darse au sud de la vieille ville. Cet éboulis léché par le soleil levant est magnifique même si cela ressemble au résultat d’un bombardement. En fait Port SUAKIN existe depuis plus de trois mille ans, a subi plusieurs invasions sans jamais perdre de son attrait. Seul le modernise et le gigantisme des nouveaux bateaux de commerce ont eu raison de Port SUAKIN. Un nouveau port moderne, PORT SOUDAN, a été construit à 30 milles plus au nord. Les affaires ont progressivement déclinées, le port et sa vieille ville sans entretien et construits en blocs de corail s’effrite, et s’effondre. Un programme de reconstruction a débuté, le travail va être long mais les lieux en valent la peine.
A 8H30, L’agent (Mohammed) arrive dans l’annexe d’un autre bateau. Il me fait remplir 2 formulaires, me demande si j’ai besoin d’argent local, de carburant, et de carte SIM. J’ai l’argent changé immédiatement, les 200 L de gasoil, et la carte SIM dans les 2 heures. Efficace Mohammed !!!
Killian et Titouan jouant avec des cerf-volant confectionnés par Ludmilla
L’après-midi, Ludmilla va au musée de la ville avec les amis des autres bateaux, pendant que je reste au bateau avec les enfants.
Vendredi 15 avril, quelques petits bricolages et quelques détails administratifs (déclaration d’impôts,…) sont effectués avant de se rendre avec les amis des autres bateaux dans un restaurant local pour manger des succulents poulets grillés au feu de bois.
Le lendemain matin, nous effectuons diverses courses (fruits et légumes) en prévision de notre départ calé au lendemain.
Quelques courses dans les rues de PORT SUAKIN
L’après-midi nous visitons la vieille ville tous ensemble avant de finir la soirée sur Bayou.
Résultat d'un bâtiment reconstruit
Dimanche 17, Mohammed nous amène nos passeports, la clearance de départ et le cruising permit qui nous permet de nous arrêter sur les récifs, sous le vent des îles où dans les marsas du Soudan si on le souhaite.
A 9H00 on quitte PORT SUAKIN, très content de cette étape non prévue.
Samedi 9 avril 2016, après avoir effectué les formalités de départ et fait quelques courses, nous quittons DJIBOUTI à 21H15 très heureux d’avoir renoué avec la langue française durant cette escale.
La nuit est assez désagréable car il y a une espèce de houle croisée et pas suffisamment de vent en rapport avec l’état de la mer .
Le lendemain un groupe de dauphins et de globicéphales viennent nous saluer de bon matin et la houle est tombée. J’y vois de bons augures d’autant que le vent est portant et soutenu, ce qui nous assure une bonne moyenne. Toute la journée on avale les milles entre 10 et 14 nœuds. Dans la nuit, le vent monte encore d’un cran, je décide de réduire la toile pour plus de sérénité. On passe à 2 ris dans la GV. Durant la manœuvre de réduction, l’éolienne entre en vibration jusqu’à ce qu’on entende un grand CRAC …. Après c’est le calme, l’éolienne ne tourne plus, il ne reste que 2 pales sur les 6 !!!
L’éolienne a rendu l’âme dans la nuit.
L’après-midi du lundi 11, le vent mollit et les conditions de navigation redeviennent bonnes jusqu’au 13 à 3H00 du matin. Le vent commence à monter, on réduit donc de nouveau. Le bateau va vite et passe bien. A 15H00, après une requête GRIB pour voir la tendance, on décide de s’arrêter à PORT SUAKIN au SOUDAN car les prévisions météo annoncent des vents forts face à nous pour les jours à venir. Nous sommes confortés dans notre choix par des infos reçus des 3 bateaux partis de Djibouti 2 jours avant. L’accueil est très bon et les formalités simplissimes. En avant donc pour un stop non prévu.
A 20H00, on entre donc à PORT SUAKIN. Après l’entrée, on passe au raz d’une ile aux habitations détruites comme par un bombardement. Cette vision éclairée uniquement par la lune donne une sensation très bizarre. On se demande vraiment où l’on arrive
Au mouillage à PORT SUAKIN au sud de la vieille ville abandonnée.
Le début de l’escale a commencé sans savoir si nous allions-nous juste effectuer une courte escale technique ou bien visiter un peu le pays, mais aussi par une mauvaise surprise, le visa d’entrée est le plus cher de ceux rencontrés jusqu’alors (90 US$ par passeport).
Les formalités d’entrée sont assez rapides si l’on assez de dollars en espèces pour le paiement des visas. En ce qui nous concerne, je n’ai que de quoi payer un visa. Je termine donc tous les papiers d’entrée pour moi afin de pouvoir aller le lendemain en ville chercher les US$ manquants et en profiter pour acheter une carte SIM . Le mardi tout est les démarches sont effectuées et nous sommes libres de nos mouvements.
Le mercredi 30 mars, journée balade à vélo à Djibouti ville avec un déplacement à l’ambassade d’Egypte pour connaitre les conditions pour établir nos visas. Puis nous effectuons des courses dans un petit super marché local, où nous trouvons des produits français du fait du passé de Djibouti comme colonie française mais aussi de l’actuelle présence de militaires français du fait d’accords avec le gouvernement Djiboutien.
Le jeudi à 01H30, les 3 bateaux partis du Sri Lanka un jour avant nous arrivent, mouillent et se couchent rapidement, contents de pouvoir faire une nuit quasi complète.
Le matin nous allons porter nos passeports et les différentes pièces à l’ambassade d’Egypte. L’après-midi, nous allons au Casino, super ! Un magasin comme à la maison, tout fait envie, rien qu’à déambuler dans les rayons on prend déjà quelques kilos….
Le vendredi 1 avril est un tournant dans notre séjour djiboutien (à Djibouti, pays musulman, le vendredi correspond à notre dimanche). En fin d’après-midi, un bateau à moteur s’approche de Bayou avec 2 couples et leurs enfants, l’un d’eux est militaire et a servi en Nouvelle Calédonie quelques années auparavant. L’immatriculation à Nouméa a piqué sa curiosité dès le matin, il vient donc discuter un peu et nous invite à diner le lendemain soir. J’ai l’impression que notre séjour va durer….
Le 2 avril diner donc chez Jean Claude et Laetitia. Ils ont invité pour l’occasion Alexandre et Véronique qui ont aussi été en poste en NC. Super soirée, échange de souvenirs et comme souvent on se découvre des connaissances communes dont le chef de Corps du régiment français basé à Djibouti. L’enseignement important de cette soirée, c’est de l’avis de tous qu’il ne faut pas quitter Djibouti sans visiter le pays et notamment le lac Assal.
Le Lendemain matin, je suis reçu par le chef de corps du 5éme RIAOM. L’après-midi nous répondons à l’invitation de Mélanie et Sébastien (le deuxième couple sur le bateau) à venir prendre le goûter pour que nos enfants jouent avec les leurs. Ils se sont éclatés….
Les enfants lors du gouter chez Mélanie et Sébastien.
Suite aux différentes discussions, c’est décidé nous allons visiter une partie de Djibouti sur une journée. Le lundi 4 sera donc consacré à la récupération de nos visas à l’ambassade d’Egypte et aux préparatifs de notre ballade calée au lendemain avec les amis des autres bateaux qui se rallient à notre trip. Je confirme donc la location d’un 4X4, Jean Claude me prête du matériels (douche, ombrière, glacière..) et un véhicule pour faciliter la récupération du notre le lendemain. Mais surtout Jean Claude m’a fourni une carte détaillée des lieux à visiter et des explications tout aussi détaillées. On est armé pour passer une super journée.
Mercredi 5 avril, dès 7h00 on récupère les deux 4X4 de location. C’est assez long et les 4X4 sont livrés presque vides, il faut donc trouver une station à Djibouti ville car après c’est pas gagné !!!
Sur la route menant au lac ASSAL
Direction le lac Assal, la vision est fantastique. Le contraste du blanc du sel avec le paysage alentour est saisissant. Il faut maintenant tester la baignade dans le lac et son taux de sel. Impressionnant moi qui nage comme une pierre, je flotte en position semi-assise. Titouan se met sur moi, je flotte encore !!! Titouan et Killian ont moyennement apprécié l’eau dans les yeux, çà brule. Quand on sort, merci la douche sous pression prêté par Jean Claude pour se rincer.
Sur la banquise de sel du lac ASSAL.
çà flotte !!!
Nous prenons notre repas au bord de l’eau face au golfe du GHOUBBET rendu célèbre par des paroles qu’aurait prononcé le commandant Cousteau (voir les différentes versions sur internet).
C’est l’anniversaire de Titouan, 4 ans déjà.
Après direction la faille, qui est une fracture de l’écorce terrestre entre la plaque africaine et arabique.
Killian et Titouan sur la fracture de l’écorce terrestre.
Enfin nous gravissons l’ARDOUKOBA, un volcan (éteint), le paysage est époustouflant et le vent qui souffle très fort manque nous faire perdre l’équilibre plusieurs fois.
K
Sur le volcan.
Il faut déjà penser au retour sur Djibouti ville où nous terminerons tous ensemble autour de la table d’un petit restaurant local pour clore cette journée mémorable.
Les journées du mercredi 6 et jeudi 7 avril seront consacrées à la restitution des véhicules de location, à faire les courses, à effectuer quelques réparations mineures en prévisions de notre départ programmé au 9 avril. Les amis des autres bateaux quittent Djibouti le 7 soir pour le Soudan, nous faisons nos adieux alors que nous nous rendons au restaurant avec Jean Claude et ses amis.
Le vendredi 8 avril, grand jour, et oui c’est mon anniversaire….On a invité à bord toutes les personnes qui nous ont si bien accueilli durant notre séjour à Djibouti, le rendant ainsi plus agréable et plus riche. On part donc naviguer entre les îles du golfe de Tadjoura, mouillage sous le vent d’un récif, baignade, kayak, apéro, pic-nic. Une très bonne journée qui laissera de bons souvenirs…
La présence de tous à bord en ce 8 avril aura été pour moi un très beau cadeau d’anniversaire.
Le Samedi 9 avril après les formalités de départ, les dernières courses et un peu de repos, nous partons à 21H15 de Djibouti.
Je profite de cette page pour remercier encore tous ceux qui par leur accueil ont rendu cette escale mémorable et particulièrement Jean Claude et Laetitia qui ont apporté une aide de tous les instants.
Dimanche 13 mars après une dernière visite de la Navy, nous quittons le port de GALLE. Le temps est beau et la météo pour les prochains jours annonce un temps calme avec des vents assez faibles. Nous avons une journée de retard sur le groupe de 3 bateaux partis en groupe pour Djibouti. Nous naviguons sous GV et solent lentement mais paisiblement.
Le temps est calme, on en profite pour faire des activités aux enfants. Peinture et exercice d’apprentissage de la lecture pour Titouan et Killian.
Lundi et mardi, le vent faible nous oblige parfois à s’appuyer au moteur. Nous avons la chance de croiser un groupe d’une vingtaine de globicéphales dont certains vont venir nager aux étraves.
A partir du mercredi 16, je vais m’enregistrer auprès du MSCHOA et envoyer un daily position report au UKTMO dans le cadre des précautions anti-piraterie. Je reçois également tous les jours le positionnement des 3 bateaux.
Les conditions de navigation sont excellentes, le plus souvent sous GV + gennaker à 70-80° du vent apparent et sans mer. J’essaie de rester en limite de la zone sans vent en restant le plus proche de la route directe. Grâce à cette option (les autres sont descendus plus sud pour récupérer du vent) et à une vitesse supérieure, nous repassons devant la flotte assez rapidement.
L’Indien sous GV + gennaker sur mer plate, un vrai bonheur.
Le jeudi 24 la monotonie de cette traversée aux conditions quasi idéales va être rompue. J’aperçois sur la chute du gennaker une petite déchirure. Affalage donc de la voile, tiens la drisse a aussi la gaine d’arrachée au niveau du bloqueur. Çà sent la couture et le surgainage…
Un peu de couture directement sur le pont.
Le 26 en fin de matinée, nous avons le droit au passage d’un Breguet de la marine japonaise qui nous contacte par VHF pour demander si tout va bien à bord et si nous n’avions pas vu de navire suspect sur notre route. Le soir vers 22H, c’est un navire de guerre allemand qui croise à proximité de l’IRTC (international recommanded transit corridor) qui nous contacte pour les mêmes raisons.
J’ai fait un peu de caramel fondu dans des coquillages. Les enfants adorent…
Tiens Titouan qui boude!!!
Le 27 nous sommes survolés par un hélicoptère et un Breguet sans prise de contact juste avant l’entame de la dernière nuit.
Le lundi 28 à 10H50, nous mouillons dans le port de DJIBOUTI après 15 jours de traversée très agréable. Les 3 autres bateaux arriverons le jeudi 31 mars à 01H30.
Arrivée dans le port de DJIBOUTI.
Après avoir mouillé à l’extérieur de la marina, nous prenons contact avec un agent chargé d’effectuer les formalités pour notre compte (c’est la règle ici, pas moyen de faire les formalités d’entrée et de sortie soi-même).
Une fois cela fait, nous effectuons le compte rendu aux autorités portuaires qui nous demandent d’attendre au mouillage l’inspection de la Navy. La visite a lieu à 19H00 et à 19H40 nous sommes à quai où nous attendent notre agent, puis l’immigration.
Le reste des formalités s’effectuent sans le passage des douanes et des services de santé. Tout est fait par l’agent qui sert d’intermédiaire entre nous et les différentes administrations.
Mouillage devant l’entrée du port de GALLE.
Tous les matins des pêcheurs en pirogues viennent jeter leurs filets dans le port.
A 10H45 tout est clair. Nous en profitons pour enfourcher nos vélos et nous balader en ville. Priorités : retirer des roupies Sri Lankaises, acheter une carte SIM pour de nouveau être en contact avec le monde.
Le front de mer avec ses pêcheurs.
Visite d’une entreprise d’état qui perpétue les métiers traditionnels.
La vieille ville fortifiée « DUTCH FORT » est magnifique. Beaux remparts avec vu sur la mer, et petites ruelles donnent à ce lieu une atmosphère très sympa. Par contre comme dans tout lieu touristique il vaut mieux éviter d’y faire ses achats.
Les remparts du DUTCH FORT.
Sur les remparts avec 2 petits pirates.
Titouan et Killian avec une glace dans une ruelle de DUTCH FORT.
Notre stop au Sri Lanka ne nous laissera pas trop de temps pour la découverte du pays, car il y a d’autres priorités :
- La quasi-totalité du parc de batteries est mort, il faut donc les remplacer.
- Il faut intervenir sur le profil de l’enrouleur et retarauder 2 éclisses.
- On doit faire du travail de couture sur la GV. Mise en place de renfort en sangle sur les fourreaux de lattes.
Première tâche trouver le matériel et ce n’est pas le plus simple.
Toute la matinée du lundi 7 mars, je vais écumer la ville pour trouver les batteries, les tarauds, mèches et fraise nécessaires. Choux blanc sur quasi toute la ligne. Je ne vais trouver que l’endroit où je vais pouvoir acheter les batteries.
L’après-midi nous partons tous ensemble vers les plages touristiques à environ 6 km au sud du port de GALLE.
Plage touristique à environ 6 km dans le sud du port de GALLE
Mardi 8 mars, je repars à la quête du Graal aidé par un Sri Lankais travaillant à la sécurité du port. On trouve tout le nécessaire.
L’après-midi on va monter les machines à coudre puis en soirée, grande chevauchée à vélo pour se rendre chez notre ami Sri lankais qui a tenu à nous inviter chez lui pour diner.
L'ambiance un peu particulière car contrairement à chez nous, ils dressent la table pour nous, ne s’attablent pas avec nous mais sont autour et veillent à ce qu’on ne manque de rien. La fin de soirée sera plus conforme à nos habitudes à discuter tous ensemble en se montrant des photos.
Mercredi 9 mars, une grosse journée en vue. Dépose du solent, réparation de l’enrouleur pour la matinée et le début d’après-midi et démontage des lattes et de la gv pour la fin de journée. Tout cela avec une chaleur torride qui nous fait boire des litres d’eau aussitôt transpirés.
Jeudi 10 mars, commande des 3 batteries de 150Ah. Puis on attaque le gros morceau qu’est l’encollage et la couture des sangles de protection des goussets de lattes. Séquence transpiration.
Encollage des sangles.
Couture des sangles sur la GV.
Vendredi 11 mars, on remonte tout dans la matinée.
L’après-midi on fait des norias à vélo avec un Jerrican pour les pleins de gasoil. Puis on réceptionne les batteries commandées la veille, on se débarrasse des vieilles auprès du livreur et enfin montage des nouvelles batteries.
Vers 21H00 réunion sur Alytes, un catamaran Lagoon, pour qu’ils calent lui et 2 autres bateaux leur départ le lendemain. Je suis là pour info car je ne naviguerai pas en flotte avec eux n'ayant prévu mon départ que pour le dimanche.
Encore une bonne journée, la nuit on dort bien.
Remontage de la GV et de ses lattes.
Le samedi va être consacré à lancer les démarches de sortie auprès de notre agent et à effectuer notre avitaillement pour la traversée de l’Océan Indien. Une dernière ballade au fort et rangement de nos machines à coudre. Nous sommes prêts.
Dimanche 13 mars après avoir effectué les formalités de départ, nous appareillons à 11H00 en direction de DJIBOUTI.
En ce jour dominical, nous appareillons à 10H30 de CHALONG BAY. Une bonne brise d’est nous impose deux ris dans la GV et le solent roulé d’un tiers. Le paysage défile, tout va bien. Rapidement la brise mollit et on doit abattre pour prendre notre cap vers l’ouest. On renvoie de la toile : GV haute + gennaker. En soirée le vent monte d’un cran, on enroule donc le gennaker et on déroule le solent. Toute la nuit de vent proche du vent arrière et instable en direction imposera des empannages réguliers.
Bonne consolation, on avance plutôt pas mal.
Un dernier Boudha sur une ile au sud de Phuket pour nous saluer alors que nous quittons la Thaïlande.
A partir du lundi 29 février 2016, le temps va rester stable. Un vent 12 à 15 nœuds venant du 70° va nous pousser à une allure très correcte et régulière vers notre destination.
Plus de manœuvres, heureusement le 1er mars, Killian va rompre la monotonie de la traversée. Il vient de perdre sa première dent.
Il va falloir que j’envoie un message à la petite souris par iridium. Pour une fois Killian va se coucher sans problème, content et souriant en mettant sa dent sous l’oreiller.
Encore une fois la petite souris en utilisant toute sa magie va remplir sa mission avec brio car au matin la petite dent a disparu. A la place, une petite voiture et une pièce. Killian est aux anges, Titouan aussi.
Killian et Titouan après le passage de la petite souris.
On passe le temps, en faisant des exercices scolaires et des activités manuelles avec les enfants. Ludmilla me prépare un pochoir pour refaire l’inscription du port d’attache et me découpe des lettres d’identification à coudre sur le taud de l’annexe.
Travaux manuels pour les enfants et Ludmilla …
Et pour Papa aussi, un peu de matelotage.
La traversée s’écoule donc paisible, rythmée parfois par les alarmes « anti-collision » de l’AIS et du radar. Il faut dire que l’on est sur une route très empruntée, il y a en permanence 10 à 20 navires (pétroliers ou cargos) dans les 20 milles qui nous entourent.
Le 5 mars à 14H45, nous mouillons en face du Port de GALLE (SRI LANKA) en attente des formalités d’entrée.
Le mercredi 17 février 2016, nous mouillons à Chalong Bay (Port d’entrée à Phuket). A 13H00 début des formalités. C’est parfaitement organisé. Toutes les formalités sont regroupées sur le quai dans le « PHUKET YACHT CONTROL CENTER ». Un premier bureau où l’on s’enregistre sur un ordinateur guidé par une hôtesse. Tous les autres bureaux, port, immigration, customs, health/quarantine sont dans le même couloir, les uns à côté des autres et dans l’ordre de passage. Le plus agréable est que les renseignements fournis à l’accueil sur l’ordinateur sont transmis automatiquement aux autres ce qui évite les longs et multiples formulaires à remplir dans chaque service. Donc pas de tâches rébarbatives et un gain de temps énorme. Un exemple à suivre…
Je devrais sourire car les formalités vont être un plaisir.
Les formalités vite expédiées, cela a permis de se balader en ville le reste de l’après-midi.
Une rue de Chalong bay avec un réseau électrique à faire perdre son latin à un électricien.
Beaucoup de scooters side-car « maison » aux utilisations diverses et variées.
Le lendemain après une matinée tranquille, nous nous employons à faire les courses pour être en autonomie sur les jours suivants. Le but est de quitter Chalong bay qui n’a pas vraiment d’intérêt.
Vendredi 19 départ dans la matinée pour PHANG NGA BAY. C’est grande baie où l’on trouve des paysages fantastiques façon baie d’Halong au Vietnam. Nous arrivons en fin d’après-midi à KO PHANAK. Nous sautons dans les kayaks afin de nous balader avant la tombée de la nuit. Vraiment magique rien que sur cette île il y a 3 Hongs. Ce sont des espèces de cirques à l’intérieur de l’île. L’un est accessible par un passage dans des grottes et un long couloir, un autre par le passage sous une voute et le dernier est largement ouvert vers l’extérieur. L’arrivée dans le premier Hong après le passage dans la grotte nous a donné l’impression d’arriver dans un monde perdu (jusqu’à l’arrivée d’un groupe de touriste !!!).
Arrivée à KO PHANAK (PHANG NGA BAY)
Passage en kayak dans des grottes et couloir souterrains.
Et déboucher après environ 300 mètres au milieu d’un hong.
Seuls au milieu d’un monde perdu ? On va peut-être croiser des dinosaures …..
Réveillés de nos rêveries par un groupe de touristes, on poursuit notre balade autour de l’ilot.
L’intérieur du deuxième hong et son entrée.
Intérieur du 3éme hong .
Malgré les touristes on trouvera les dinosaures !!!
Le lendemain matin après une courte navigation au moteur, nous mouillons au sud de l’ilot KO YANG. Seuls au mouillage et sur l’île alors qu’à moins d’un mille de là, c’est la cohue touristique sur JAMES BOND ISLAND ainsi nommée parce qu’elle a servi de décor en 1974 au célèbre 007.
Arrivée au mouillage de KO YANG.
Passage dans la mangrove de KO YANG
En début d’après-midi, nous allons mouiller à KO ROI. Très bel ilot qui possède un magnifique Hong accessible par la plage en passant sous une petite voute. A l’intérieur un cirque avec des superbes falaises. Une partie est en mangrove, l’autre avec des arbres plus élevés abritant une grosse colonie de roussettes.
Mouillage devant KO ROI.
L’entrée du Hong par la plage à marée basse.
A l’intérieur du hong.
Le 21 février, départ de KO ROI pour KO YAO. Nous effectuons le tour de l’île en kayak avec la visite de 2 hongs. Sur cette île nous verrons les premiers touristes profitant de sites d’escalade fantastiques.
Premiers groupes de grimpeurs et premières voies ouvertes vues sur les parois de KO YAO.
Tour de l’ile en kayak.
Passage dans des sites majestueux.
Stops sur des plages magnifiques.
Retour sur Bayou au mouillage.
Avant la plage quelques petits travaux artistiques pour Titouan.
L’après-midi mouillage à KOH PAK BIA avec plage pour les enfants.
Le lundi 22 après 2 heures de navigation, nous mouillons à KO DAM HOK.
Titouan à la barre en direction de KO DAM HOK.
Là nous nous essayons à un peu d’escalade sur les falaises et à sauter du haut dans l’eau. Sympa…Après repos sur une jolie petite plage qui a un air de calanque méditerranéenne. Seul un va et vient quasi permanent de long-tail (bateau taxi local avec un long arbre d’hélice) donne un caractère asiatique à ce lieu.
La calanque, ses eaux claires et ses long-tails.
Nous quittons cet endroit charmant en milieu d’après-midi pour le mouillage principal au sud de KO PHI PHI DON. Nous y arrivons juste après la tombée de la nuit.
Le lendemain matin nettoyage des œuvres vives du bateau en apnée en prévision de la traversée prochaine vers le SRI LANKA. L’après-midi balade à terre, c’est une petite cité balnéaire sans voiture ni scooter. Juste des vélos et des charrettes. L’ensemble est plutôt propre sauf si l’on va voir de l’autre côté du décor. Il y a un bel exemple de traitement des eaux usées par lagunage. Le tout est planté et fleuri. De prime abord difficile de voir la fonction première du lieu. Nous partirons le soir vers 21H45 après un petit resto.
Le mouillage et la plage de KO PHI PHI DON.
Des rues dédiées au tourisme (boutiques, bars, restos….)
La station d’épuration par lagunage. Jolie et sans odeurs.
Le 23 février à 03H15, nous mouillons au SW de KO RANG YAI pour nous reposer et attendre que la marée monte avant de s’engager dans le très long chenal d’accès de « BOAT LAGOON MARINA ». C’est pour nous une escale technique avant le départ pour le SRI LANKA. Nous effectuons les pleins de GO (réservoir + 2 fûts de 200L). Nous trouvons une usine de remplissage qui miraculeusement à l’embout pour nos bouteilles françaises « malice ». Le représentant local raymarine contacté par mail quelques jours auparavant check immédiatement l’aérien et l’unité de la girouette-anémomètre que j’ai démonté et amené à son atelier. Verdict tout fonctionne. Il me faut donc changer le câble dans le mat. Il en a en stock. Ce sera donc le travail de demain avec quelques autres petits bricolages ( surgainage de drisses, nettoyage des décanteurs…)
Après une remontée de la rivière au travers de la mangrove, arrivée à boat lagoon marina.
Bayou à quai à boat lagoon marina.
Pendant notre séjour, nous mangeons plusieurs fois dans un petit resto local pour vraiment pas cher (4 plats + 1 bière de 620 cl pour 310 baths soit 7.80 euros). Les tenanciers étaient super sympas, ils nous ont même offert lors de notre dernier repas chez eux 4 cuisses de poulets. On est reparti gavés.
Le vendredi 26 nous quittons « boat lagoon marina » avec la marée haute à 11H30 pour retourner sur CHALONG BAY. Nous y mouillons à 15H00 et descendons à terre pour effectuer les dernières courses.
Samedi 27 février 2016, nous effectuons les formalités de départ puis préparons tranquillement le bateau pour notre départ vers le SRI LANKA programmé au lendemain matin.
Killian observe au loin, surement en direction de la prochaine étape…
Le vendredi 12 février matin à 8H45, départ de L’île de PENANG pour l’île de LANGKAWI. Parfois au moteur, parfois à la voile, parfois aux deux, nous naviguons paisiblement et mouillons à 22H00 dans la baie de TELUK AYER TUAN à LANGKAWI.
La plage de TELUK AYER TUAN.
Le samedi 13 février, matinée plage pour le plus grand plaisir des enfants. En début d’après-midi ballade au moteur dans le dédale d’îlots aux paysages fantastiques.
Killian et Titouan jouant dans le filet à l’entrée du passage entre deux îles.
Un bateau de pêche typique du coin. Equipage au repos pour la pêche de nuit.
Passage étroit entre 2 îles hautes. Superbe.
Finalement, mouillage sous le vent de l’îlot P.INTAN KECHIL. Là de nouveau plage. La présence d’un petit singe (macaque) au début va effrayer un peu les enfants. Puis nous allons lui donner des petits crabes ramassés sur la plage qu’il va s’empresser de manger avec une technique remarquable.
L’annexe et Bayou à la plage de l’îlot P.INTAN KECHIL
Un petit macaque vient nous rendre visite (ou l’inverse !!!)
Killian et Titouan imitant le singe et sa technique pour chasser les petits crabes.
Le dimanche 14 février, mouillage à KG TELUK(LANGKAWI) pour monter sur une hauteur de l’ile en téléphérique. Panorama exceptionnel. A la descente, petit extra, une séance de cinéma en 3D avec sièges qui bougent…un parcours en wagonnet de mine à la Indiana Jones très réaliste.
Killian, Titouan et Papa dans le téléphérique.
Un paysage et un panorama superbe.
On voit même bayou au-dessus de l’îlot de gauche
Killian et Titouan sur un pont suspendu dans le village au pied du téléphérique.
Rencontre avec un petit groupe de singe sur le chemin du retour.
Une petite baignade avant la tombée de la nuit et le retour sur le bateau.
Le Lundi 15 nous quittons KG TELUK pour aller mouiller devant KUAH (ville principale de LANGKAWI). Achat de 2 vélos pliants pour essayer de limiter nos longues heures de marche et faciliter nos déplacements. Quelques courses, restau et retour au bateau dans la soirée.
Les 2 vélos garés pendant que les enfants jouent au parc.
La journée du mardi 16 février sera consacrée aux formalités de départ (simples et rapides) et à la préparation du bateau. A 15H00 appareillage de LANGKAWI, on tourne le dos à son aigle imposant, direction PHUKET (THAILANDE).
Après un départ paisible sous GV 1 ris + solent, les conditions de vent et de mer vont devenir un peu plus musclées obligeant la prise d’un deuxième ris et de rouler le solent de moitié. Point positif, on avance entre 10 et 12 nœuds.
Killian et Titouan jouant au dames avant que le vent ne se lève.
Au petit matin le vent a faibli, mais la vitesse me semble faible. Je traine derrière moi un filet de pêche. Un coup de lof pour freiner le bateau, une gaffe pour attraper le cordage sous l’eau, un bon couteau et l’on récupère les 3 nœuds de vitesse manquants.
Youpi !! Le mercredi 17 février à 9H55 mouillage à PHUKET dans CHALONG BAY.
Départ de PULAU PANGKOR à 22H15, Il y a peu de vent, la traversée pour l’île de PENANG se fait essentiellement au moteur appuyé par la GV.
Mercredi vers 12H00, après le passage sous le pont, nous mouillons sous le vent d’un îlot face au Queens Bay Mall (PENANG). L’après-midi rattrapé par les lumières de la ville, nous allons errer dans cette galerie marchande immense comme ils savent les faire en Malaisie.
L’un des deux ponts reliant PENANG à la côte. Çà passe ou pas ?
çà passe…
Le lendemain, journée beaucoup plus intéressante car nous prenons le bus pour rejoindre George Town, ancien comptoir sur la route des épices. C’était une ville puissante alors que Kuala Lumpur n’était encore qu’un marécage. Depuis la ville s’était endormie sur son passé colonial. Il faut attendre les années 80 pour qu’il y ait un regain d’intérêt industriel et touristique du fait du classement de la ville au patrimoine mondiale.
La vieille ville est riche de nombre de bâtiments à l’architecture très diversifiée du fait des nombreuses influences qui ont marqués la ville au fil de son histoire. Dans une même rue il est possible de voir une église, une mosquée et des temples bouddhistes.
Une vielle bâtisse, dans un style européen.
Des ruelles étroites avec trottoirs couverts.
Des rues typiques …certaines ont servi pour le tournage du film Indochine.
Avec des échoppes partout.
Comme souvent le passé côtoie, le présent. Sans changer de rue, on passe des petites boutiques où fourmillent les petits métiers aux gigantesques galeries marchandes où tout est lumière et luxe.
Tableau historique aménagé dans le hall d’une galerie marchande à l’occasion du nouvel an.
Le soir nous allons visiter un temple qui tous les ans se pare de milliers de lumières à la période du nouvel an chinois.
Simplement féerique.
La salle de prière principale.
Quelques-uns des bouddhas, du temple des milles bouddhas.
Allez encore quelques bouddhas…
Impressionnant, nous en oublions l’heure du retour. Heureusement la gentillesse d’une jeune femme en voiture nous voyant sous l’abri bus avec les enfants après l’heure du dernier bus, s’arrête et nous propose de nous ramener à notre annexe distante d’une vingtaine de kilomètres. La gentillesse des malaisiens ressentie depuis le début de notre séjour est encore une fois au rendez-vous.
La journée du 27 janvier va commencer par les formalités d’entrée en Malaisie à PENGILEH qui se trouve à l’entrée est du bras de mer contournant SINGAPOUR. Celles-ci vont se passer rapidement. En fin de matinée profitant de la marée montante, on va s’engager dans le bras de mer pour remonter en direction de JOHOR BAHRU et s’arrêter à SENIBONG COVE MARINA.
Remontée du bras de mer, avec des plateformes pétrolières en standby.
De nombreux chantiers navals gigantesques.
D’énormes élevages de poissons et de moules jouxtent les sites industriels !!!
SENIBONG COVE MARINA est une petite marina, qui n’est pas pleine et qui réserve un très bon accueil aux bateaux de passage pour un prix raisonnable contrairement aux marinas de SINGAPOUR. Tout est très propre et il y a autour 4 restaurants.
Entrée dans SENIBONG COVE MARINA.
Killian devant BAYOU dans la marina.
Killian et Titouan trinquant devant BAYOU.
Le lendemain, journée repos avec ballade au centre commercial se situant à environ 5-6 kilomètres.
Le vendredi 29, on démonte le lazy-bag et la bordure de la GV. Collage et couture du point d’écoute arraché le 20/01/16. Remontage de la GV.
Le lendemain, je profite du fait que le lazy-bag soit démonté et que la machine à coudre soit en service pour lui réparer quelques accrocs.
Le dimanche, je déroule le génois car je m’étais rendu compte qu’un tube s’était déboité d’une éclisse. Mauvaise surprise, le tube a déchiré le solent sur 20 centimètres. Démontage donc du solent. Je monte dans le mât pour constater qu’il manque 4 vis sur le tube de l’enrouleur et qu’une cinquième est cassée. Réparation du solent en attendant celle de l’enrouleur.
Le lundi 1er février, on prend le taxi pour JOHOR-BAHRU dans l’espoir de trouver les vis nécessaires. Sur les indications avisées d’un français qui vit au port et qui a vécu longtemps à NOUMEA, je vais trouver les mêmes vis dès le premier magasin. Nous poursuivrons la journée en effectuant différentes courses.
Mardi 2 février : réparation de l’enrouleur en commençant par l’extraction de la vis cassée puis par le remplacement des vis manquantes. Fin des bricolages par la remise en place du solent sur l’enrouleur.
Mercredi 3 février, on quitte SENIBONG COVE MARINA en taxi + bus pour une escapade de 2 jours à SINGAPOUR. A notre arrivée visite du quartier « little india », étonnant de voir ces bâtiments typiques au milieu des buildings. En début d’après-midi nous prenons possession de notre chambre d’hôtel (simple, fonctionnelle, rien à dire par rapport au prix payé).
Une rue de little india.
Un temple dans little india.
Des bâtiments très décorés…
Et colorés…
Pour un quartier vivant et chaleureux.
Le soir visite de « china town ». Magnifique, avec toutes les décorations en place pour le nouvel an chinois.
C’est l’année du singe.
Les rues de « china town » illuminées.
Le lendemain 4 février, journée récréative. On va sur l’ile de SENTOSA qui est totalement dédiée aux loisirs pour passer la journée à l’ « adventure water park ». C’est un endroit magnifiquement conçu. Même si nous n’avons pas pu faire certaines activités du fait du jeune âge de Titouan et Killian, on s’est tous super amusé. Ludmilla a pu réaliser un très vieux rêve, nager avec les dauphins. Même si on peut discuter sur le bien-fondé de la captivité des dauphins, la démarche du parc semble mesurée. Tout semble fait pour le bien-être des dauphins et l’accent est mis sur la préservation du milieu marin et des mammifères.
L’entrée de l’ile de SENTOSA.
La réalisation d’un rêve pour Ludmilla.
Le soir avant de repartir vers BAYOU, petite balade sur les quais pour voir le MERLION emblème de la ville.
Singapour by night
Ville de lumières
L’architecture débordante d’imagination.
Le gigantisme et la modernité
Killian et Titouan devant le MERLION
SINGAPOUR est vraiment une ville étonnante. D’un côté l’hyper modernité, de l’autre la survivance du passé au travers de quartiers populaires qui ont gardé leur style et leurs petits métiers.
Le samedi 6 février 2016, on quitte SENIBONG COVE MARINA pour PENGILEH où l’on doit faire quelques formalités avant de poursuivre notre route en Malaisie. A 19H45, on appareille GV à 1 ris + solent. Le contournement de SINGAPOUR se fait rapidement à environ 10-11 nœuds. On garde cette vitesse toute la nuit.
Killian veut rester faire le quart avec papa.
Dimanche à midi on est déjà par le travers de MALAKA, on décide donc de poursuivre notre route vers l’ile de PULAU PANGKOR LAUT plutôt que de stopper à PORT DICKSON comme initialement prévu.
Lundi 6, on mouille devant l’hôtel de PULAU PANKOR LAUT et on y passera la journée suivante.
Un bateau de pêche typique passe devant l’hôtel.
L’hôtel vu du mouillage.
Une autre vue du mouillage à la tombée de la nuit.
Après la récupération d’un dernier fichier GRIB qui confirme le manque de vent, c’est le départ de DILI à 9H00.
A 13H20 vu une grosse vague déferlante qui s’est déplacée d’est en ouest à quelques milles sur notre avant.
Comme prévu toute la première partie de notre traversée va être lente, souvent au moteur avec parfois les voiles en appui. Quel bonheur les rares fois où nous pouvons stopper le moteur et goûter aux joies de la glisse sous voile.
Le gennaker a du mal à se gonfler, il va falloir faire appel au dieu diesel.
Passage à proximité d’un volcan qui crache sa fumée épisodiquement.
Le mercredi 20 janvier les sangles de l’anneau de point d’écoute de la GV se décousent sous l’action d’une bôme qui bat du fait du manque de vent. Passage donc à un ris dans la GV.
Le vendredi 22 janvier après avoir pensé nous arrêter en Indonésie pour refaire du GO, on décide de poursuivre en direction de la Malaisie conforté par un petit vent qui nous pousse à 9-10 nœuds sous GV 1 ris + gennaker. Ce sera de courte durée et faudra refaire appel au dieu diesel.
Un bon goûter…
Avant d’admirer un magnifique coucher de soleil.
Le 23 janvier soir on se fera un peu bousculer par un grain violent. Le Temps est à l’orage. La nuit se fera sous GV 1 ris seule avec un temps très instable.
Le Lundi 25 janvier est une belle date à deux titres. Premièrement à compter de 3H30 nous n’aurons plus besoin de moteur jusqu’à la fin de la traversée. Deuxièmement il marque notre passage de l’équateur à 19H35 à la position 00°00,0005’N-106°53,2758’E.
Le passage de l’équateur.
Le passage sera dignement célébré en présence de POSEIDON.
Les petits pirates sont attentifs pour subir les épreuves du grand POSEIDON.
Course à cloche-pied, tir à la corde, manœuvre malgré les embruns,….
Et bien sûr le traditionnel verre d’eau de mer !!
Nous sommes maintenant de vrais pirates avec remise du diplôme et des sabres d’abordage.
Le mardi 26 après l’impressionnante traversée du rail du détroit de Singapour nous mouillons à la tombée de la nuit à PENGILEH face à la marina afin d’y effectuer les formalités d’entrée le lendemain matin.
Arrivée à proximité du rail du détroit de Singapour, il va falloir bien viser pour traverser le flot continuel des navires. Heureusement il y a du vent et j’avance à environ 10 nœuds.
Je suis serein les enfants veillent…
Dès notre arrivée, descente à terre en annexe pour les formalités d’entrée au Timor Oriental. C’est assez simple car toutes les autorités à visiter sont sur l’emprise du Port de commerce. D’abord visite au « harbour master », puis à l’immigration, les customs suivent immédiatement. Tout se déroule super vite puis un grain de sable (c’est l’heure de la pause repas), il faudra donc revenir à 14H00 pour voir le service de la quarantaine. Cela reste malgré tout simple, rapide et avec en plus un excellent accueil.
C’est parti pour les formalités d’entrée !
Bayou au mouillage vu du front de mer.
Le front de mer est le RDV favori des jeunes avec motos et boosters rutilants.
La ville est étonnante avec de beaux édifices et une organisation des espaces rappelant le passé colonial (colonie portugaise) et d’un autre côté le développement anarchique d’un pays à peine sorti de la guerre qui vit en partie grâce aux aides internationales.
L’ancien marché municipal transformé en centre de conventions.
Ancien bâtiment détruit, séquelles d’un conflit récent.
Le 7 janvier est consacré à l’entretien du bateau. Matinée avec au programme électricité et l’après-midi c’est entretien moteur. Vidanges, changement des filtres à huile et à GO, et nettoyage des filtres décanteurs.
Les journées du 8, 9, et 10 janvier sont rythmées par des petits bricolages, des nettoyages et des sorties à terre.
Le lundi 11 janvier a été une journée dense et longue :
Le matin, c’est l’épopée « à la recherche du GO ». Les prévisions météo annonçant très peu de vent pour les jours à venir, on décide d’acheter deux fûts de 200 L pour augmenter notre autonomie. Nous voici donc partis à pied vers un magasin qui vend des fûts de 200 L en plastique. On en achète 2, on en charge un sur le diable que je traine et on porte l’autre avec Ludmilla. Direction la station-service à quelques kilomètres de là. Une fois arrivés, les pompistes arrêtent un camion pour savoir s’il est OK moyennant finances pour charger nos fûts. Le deal est passé. On charge les fûts sur le camion puis on les remplit. Direction le front de mer. Je demande l’autorisation à la police maritime d’utiliser leur cale de mise à l’eau pour décharger nos fûts au bord de l’eau. Une fois cela fait, je les roule dans l’eau puis les saisis avec un bout afin de les remorquer jusqu’à Bayou. Amenés ainsi, il ne reste plus (façon de parler) qu’à les hisser sur le pont avec la drisse de GV. J’ai soif mais la mission de la matinée a été accomplie avec brio.
On a les fûts, on est à la station, manque le camion….
On a le camion. Remplissage et direction le port.
Les fûts sont à bord et arrimés.
L’après-midi, c’est le début des formalités de sortie. Dans l’ordre Customs puis immigration dans un temps record, ça sent bon. Il ne reste plus que le passage dans le bureau du Harbour Master pour payer les droits de port. Là grand coup de frein, il lui faut une bonne demi-heure pour qu’il établisse un document sur le bateau et la durée du séjour. Avec ce document je dois aller de l’autre côté du port dans un autre bureau afin que soit établi un autre document. Avec ce nouveau document je dois aller dans le bâtiment des services financiers qui doit établir la facturation. Je me dis que je vois le bout, je vais enfin avoir la facture, payer et recevoir le récépissé qui me permettra d’obtenir ma clearance de sortie auprès du Harbour Master. Et bien non c’est trop simple. La facture est bien établie mais il n’y a pas de caisse au port. Il faut donc aller payer la facture dans une banque, repasser dans tous les bureaux précédents en les arrosant avec les reçus donnés par la banque et enfin obtenir le certificat de clearance. Qui a dit que l’administration est lourde en France ? tout ça pour 18 dollars US. Le meilleur est pour la fin : la banque est fermée depuis 30 minutes, la fin de clearance, ce sera donc pour demain.
Après ces démarches inachevées, direction les courses puis retour au bateau pour un repos bien mérité.
Fin de la journée. Enfin c’est ce que je croyais !!!
Killian et Titouan chahutent sur le pont. Titouan malgré les rappels à l’ordre continue à grimper sur les fûts et fini par tomber du haut d’un fût sur la tête. Entaille profonde sur le front donc c’est reparti pour un tour. Je fais un pansement, puis tout le monde dans l’annexe en direction du port. A 20H00, je demande au poste de sécurité de l’entrée d’appeler un taxi pour l’hôpital. Finalement c’est une personne qui travaille sur le port qui nous y conduit. L’hôpital n’est pas de prime jeunesse et on voit qu’il n’y a pas les mêmes moyens que dans nos pays. Mais la prise en charge a été rapide, efficace et gratuite. A 21H30 on est déjà de retour sur le port avec 3 points sur le front de Titouan.
Là c’est bon pour aujourd’hui, je vais me coucher.
Titouan et sa blessure de pirate.
Le 12 janvier sera heureusement plus tranquille. J’effectue la fin des formalités, on prépare le bateau et on fait les dernières courses avant le départ prévu le lendemain.
Le départ s’est fait en deux temps :
15H30 On lève l’ancre de « Frances Bay » où nous étions mouillés en direction de Cullen Bay Marina. On y fait les pleins de G.O et d’essence.
Entrée de Cullen Bay Marina pour faire les pleins de GO.
18H15 On largue les amarres de Cullen Bay Marina. On établit la voilure : GV à 2 ris et solent partiellement roulé. Il y a pas mal de vent et la mer est formée. Ludmilla et Titouan vont succomber rapidement au mal de mer. Heureusement on avance pas mal, on a fait 96 milles dans la nuit. Ludmilla va avoir du mal à se défaire du mal de mer donc peu de photos faîtes durant la traversée.
Le dimanche 3 et le lundi 4 passent sans faits marquants si ce n’est le passage d’un avion des border forces australiennes ce dernier jour
Mardi 5 janvier le vent tombe en milieu de matinée et ne se lèvera plus jusqu’à l’arrivée à DILI le mercredi à 8H50.
Le vent est tombé, on aperçoit les côtes du Timor Oriental.
On en profite pour faire des activités avec les enfants. Olaf selon Titouan.
Arrivée et mouillage dans le port de Dili.
Les formalités d’entrée en Australie sont très rigoureuses. Le professionnalisme, la promptitude et l’accueil chaleureux des différents intervenants font que ce moment de la clearance toujours un peu lourd, s’est déroulé naturellement et dans un temps record. On a même eu la présence du chien des customs avec des chaussettes pour ne pas salir le bateau pendant la fouille.
En début d’après-midi, Tim, venu voir le grand catamaran orange, se propose de nous véhiculer pour nous emmener chez les shipchandlers et en ville pour l’achat d’une carte SIM. Grâce à lui nous avons gagné un temps précieux dans notre recherche d’achat d’un AIS émetteur-récepteur.
Tout le début de notre séjour à Darwin sera particulièrement pluvieux avec des grains incessants. Je profite de ces moments pour revoir l’ensemble de ma production et stockage d’énergie.
Une chauve-souris qui n’a pas trouvé d’abri pendant les pluies s’est suspendue à l’échelle de bain. Elle ne récupèrera pas.
Le 24 décembre repas amélioré sur le bateau pour attendre le passage du père Noël.
Les souliers rangés au pied du sapin.
Le 25 décembre, le père Noël nous a gâté. Les enfants vont déballer leurs cadeaux. Moi aussi, j’ai trouvé dans mes chaussures un AIS que je vais monter dans la journée.
Le père Noël est bien passé malgré nos changements d’adresse incessants.
Le 27 décembre, nous allons au « leanyer recreation park ». C’est un park aquatique à la sortie de Darwin, avec des jeux d’eau, 3 water-slides de 100 mètres. Les enfants se sont éclatés, nous aussi et en plus c’est gratuit. Merci au Northern Territory qui finance la structure et au YMCA qui gère les lieux.
Le leanayer recreation park.
Après avoir résolu nos problèmes électriques (changement d’une batterie de servitude et une batterie moteur), nous projetons de quitter Darwin le 2 janvier. Il nous faut donc faire les démarches de sortie dès le 31 décembre car après plus personnes ne bosse. Encore un très bon accueil des personnels des border forces.
La police montée de Darwin.
On a eu le spectacle de 2 feux d’artifice de la ville de Darwin. Un à 9H00, que nous sommes allés voir en annexe suivi d’une ballade sur le front de mer avec concert. Un autre à 00H01, que nous avons regardé du bateau.
Le 1er janvier 2016, nous retournons passer la journée au leanyer recreation park pour que les enfants se défoulent une dernière fois avant notre départ.
Bayou au mouillage avec derrière la ville de Darwin.
Une dernière formalité avant le départ, coupe de cheveux pour Titouan.
Le 2 janvier après les pleins de gasoil à Cullen Bay Marina, nous quittons Darwin vers 18H00 avec 2 ris dans la GV et le solent partiellement roulé.
L’escale « obligé »de Darwin, a été finalement bien appréciée et nous a montré une image un peu différente de l’Australie de Brisbane ou Sydney.
Départ de Port Moresby le 12 décembre à 23H30, Le vent est faible, nous naviguons donc avec la GV et le solent appuyé par un moteur pendant environ 1 journée. Ensuite le vent adonne légèrement ce qui va nous permettre de traverser du « Golf of Papua » à la voile dans de superbes conditions. Le bateau glisse tranquillement sous GV + gennaker sur une mer calme.
Départ de Port Moresby à 23H30.
Les enfants se prennent pour le Père Noël à l’heure du bain.
Le 14 vers 18H00, nous entrons dans le « North Channel » qui permet le passage du détroit de TORRES. On doit lofer, on enroule donc le gennaker et on déroule le solent. Toute la nuit, les conditions sont idéales et au petit matin du 15 nous sommes dans le « Prince of Wales Channel » qui marque la fin du notre passage du détroit de Torres.
Passage du Détroit de Torres, dans le Prince of Wales Channel.
En fin d’après-midi, nous aurons le droit à un passage d’un avion des « Border Forces » qui prendra contact par VHF pour nous demander de nous identifier et nos intentions.
Jusqu’au 18 décembre 3H00 du matin, les conditions de navigation sont agréables. Ensuite c’est le début d’une longue série de grains et orages avec un vent qui oscille en direction et qui passe de 5 nœuds à plus de 30 nœuds en quelques secondes. Les requêtes GRIB nous indique que ce temps va durer et que l’on va avoir le vent dans le nez jusqu’à Kupang. Parallèlement un souci d’énergie (les batteries tombent vites) se déclare.
On décide donc de faire un stop à Darwin. J’envoie donc immédiatement ma « notice of arrival » aux customs australiennes pour prévenir de notre changement de destination et de notre arrivée prochaine dans leurs eaux.
Le Lundi 21, sur ordres du control portuaire, sur mouillons à Fannie Bay puis allons à Cullen Bay marina pour les formalités d’arrivée.
Le 3 décembre très bon accueil à la marina du Royal Papua Yacht Club. Les formalités commencent plutôt pas mal avec des customs qui se présentent à bord environ 2 heures après notre arrivée. Ils sont pointilleux, visitent l’ensemble du bateau, visionnent les disques durs… mais finalement tout se passe bien. Pour la suite se sera plus long. Le « Health » service se sera le lendemain et la quarantaine seulement le lundi 7 décembre. Heureusement l’accueil de la marina nous fait savoir dès le passage des customs que nous pouvons débarquer et disposer de toutes les facilités du club.
Nous passerons l’essentiel de notre temps à la marina qui est vraiment exceptionnelle. Le reste en démarches auprès de l’ambassade d’Indonésie, de tentatives d’achat d’un AIS émetteur-récepteur et de courses en ville.
Les activités manuelles continuent pour les enfants.
Décoration du sapin de Noël avec les moyens du bord.
Le Royal Papua Yacht Club c’est plus de 200 employés, 1 restaurant, 1 café, une salle de musculation, une laverie, un casino avec machines à sous, 1 bar, 1 park pour enfant et des sanitaires super propres. Avec une structure énorme et un dynamisme impressionnant, nous avons assisté en cette période de fin d’année à des prestations de haute qualité.
Une des nombreuses soirées organisées durant notre présence.
L’entrée du yacht club décorée aux couleurs de Noël.
Le 9 décembre Tonton nous quitte pour rentrer sur Nouméa et oui on est déjà début décembre et il faut retourner bosser. Bon courage pour la reprise …
Le 12 décembre les formalités de départ sont effectuées et nous appareillons pour Kupang en Indonésie.
La première nuit sera particulièrement calme et sans vent. Ne voulant pas mettre de suite le moteur, nous n’effectuerons que 12 NM dans la nuit.
Le 28 matin, je jette l’éponge et démarre les moteurs. Nous serons gratifié quelques temps après par un spectacle époustouflant de 100 à 150 dauphins.
Le vent restant quasi nul, on en profite pour monter la machine à coudre sur le pont pour effectuer la couture d’une ralingue sur un taud.
Killian toujours très intéressé par les bricolages divers et variés.
Le 29 changement radical de temps. Le vent monte à environ 30 nœuds avec la mer qui se creuse instantanément. Dans la nuit le vent va progressivement baisser et le lendemain les ris pris vont être relâchés.
Le reste de la traversée s’effectuera avec des vents faibles et irréguliers. Nous pêcherons un beau barracuda et passerons au large de la passe « ROTHERY » qui nous fait penser à un bon ami de Nouméa qui porte ce nom.
Un barracuda daigne enfin mordre après une longue période de bredouille.
Arrivée dans la baie de Port Moresby.
Le 3 décembre à 9H10 mouillage dans la « Duck Pond » de la marina de Port Moresby.
La suite de notre séjour aux Salomons se limite à Gizo et ses environs. Le 24 novembre nous resterons tranquillement à Gizo pour faire des courses, visiter et profiter des restos.
Titouan et Killian jouant jouant avec l’annexe devant un des restos de GIZO
Tonton tout sourire. La bière bien fraîche va être servie.
L’église de GIZO.
… avec son curieux clocher.
Les enfants avec les copains du moment.
Le 25 après avoir fait les pleins de GO au fût (achat d’un fût de 200 L) et remplissage à la pompe manuelle, nous quittons Gizo pour faire un tour des baies et îlots alentours. Nous mouillerons sur la barrière près de l’îlot Karupenete pour profiter des joies aquatiques et faire un peu de pêche à pied. Nous resterons le lendemain face au même îlot.
Le résultat de notre pêche sur le bord de plage.
Le 27 novembre à 22h30 après avoir effectuées les dernières courses et formalités de départ nous appareillons en direction de Port Moresby.
Les journées du 10 et du 11 novembre sont consacrées aux formalités d’arrivée, aux différentes courses et à la visite de la ville.
Titouan au marché ouvert de Honiara
Titouan devant l’artisanat local. Les sculptures sur pierres et sur bois sont particulièrement belles.
Dîner à l’hôtel HERITAGE. Dure journée Titouan, n’est-ce pas ?
Le jeudi 12 novembre vers 15H00, nous appareillons pour l’île de SAVO. Après une navigation tranquille sous GV et solent, Nous mouillons par 10 mètres de fond juste avant la tombée de la nuit.
Killian prend goût aux arrivées et vient me rejoindre avec ses jumelles à l’approche de l’île SAVO.
Le vendredi 13 novembre à 5H30, réveil par 2 hommes en pirogue dont 1 se prétend le chef et réclame 500 dollars salomonais pour avoir mouillé devant chez lui. Je lui dis que je descendrai plus tard à terre pour le payer.
Après renseignements ce n’est pas lui le chef. Je descends donc à terre me présenter au chef, demander l’autorisation de rester, de se promener dans le village et savoir si il y a quelques chose à payer. Très bon accueil, toutes autorisations et pas de redevanceLe chef du village sur l’île de SAVO.
Ballade à SAVO.
La longue plage de sable gris de SAVO.
Titouan et Killian après s’être baignés tout habillé sur la plage de SAVO.
Retour au bateau. L’homme du matin revient plusieurs fois pour essayer d’obtenir un paiement. Refus systématique. Finalement il renonce à ses tentatives et fini l’après-midi avec nous et une quinzaine d’enfants qui joueront autour et sur le bateau
.
L’homme finira même par demander aux enfants de ramener des cocos vertes pour tous.
Vers 16H00, départ pour les RUSSELS ISLANDS. Pas de vent, moteurs donc et mouillage à YANDINA par 10 mètres de fond à 22H40.
Samedi 14 novembre 2015, nous sommes au ras du rivage quasiment dans le jardin des habitations de YANDINA. Il n’y a pas le choix la baie est très profonde et les fonds ne remontent qu’au dernier moment.Habitations de YANDINA
A 7H45, nous appareillons vers des îlots où nous espérons moins de promiscuité.
A 9h10 mouillage à LEVELEON ISLAND. Des enfants en pirogue jouent avec nous. Contact avec des locaux amicaux qui nous indiquent que l’on peut rester là sans problème.
Dimanche 15 novembre à 9H00 départ de LEVELEON ISLAND pour l’îlot LEATOAGEN situé à une heure de route. Température de l’air 32°C, Température de l’eau 29,5°C. Journée paddle, canoë, baignade et chasse.
Résultat : 2 poissons et une langouste.
Lundi 16 novembre, entrée dans la baie de KOLO. Après une boucle dans la baie, nous mouillerons en face de l’habitation du chef LUTEN sur ces indications.
C’est une petite baie à côté de MBILI PASSAGE.
Le 17 novembre vers 14H30, départ MBILI PASSAGE. 16H30 mouillage face au joli village de PEAVA. Accueil par des enfants qui nous indiquent la passe étroite dans le récif côtier. L’endroit respire la sérénité.
Escorte par les enfants de PEAVA.
Au mouillage à PEAVA. Hors les « grandes villes », c’est la première fois que nous avons des voisins. En l’occurrence un couple de hollandais qui naviguent ainsi depuis 11 ans.
Après une journée tranquille à PEAVA, nous appareillons le 19 novembre matin et mouillons en fin d’après- midi sous le vent de l’îlot RUJA. Un homme en banana boat passe pour discuter. Il est pêcheur et nous propose langoustes et poissons. Nous achèterons 3 langoustes et 1 poisson perroquet pour environ 8 euros. Le soir, de fortes pluies s’abattent sur nous et rafraîchissent un peu l’air.
Le vendredi 20 sera après une bonne baignade matinale avec les enfants une étape de liaison pour nous rapprocher de l’entrée du lagon de VONAVONA. Nous mouillerons sous le vent de l’îlot LAVATA.
Le samedi 21 novembre commence par une plongée forcée. Le mouillage est croché et il me faut prendre le bloc pour descendre voir. La chaîne de l’ancre passe sous une énorme patate et je ne parviens pas à la dégager manuellement du fait de la traction du bateau sur son mouillage. La plongée m’aura permis de voir le cheminement de la chaîne et d’envisager la manœuvre adéquate. A 10H45 le mouillage est levé. A 12H00 obligé de mouiller à l’entrée du lagon de VONAVONA car des nuages masquent le soleil et sans son aide il n’est pas envisageable d’entrer dans ce dédale d’îles, de récifs et de bancs de sables, la zone n’étant pas hydrographiée.
Pause repas donc et à 13H00, le soleil est de retour ce qui nous permet d’entrer dans ce site magnifiques. Nous allons le traverser doucement au moteur en s’extasiant de la beauté des lieux mais aussi en se faisant quelques petites frayeurs sur de brusques remontées des fonds.
Le lagon de VONAVONA
A la sortie du lagon de VONA VONA, mouillage sous le vent d’un tout petit îlot avec ses deux cocotiers. Il n’existe pas sur la carte et s’appellerait NOUSSA NOKI selon un local venu nous voir en pirogue.
Dimanche 22 novembre mouillage sous le vent d’un îlot posé sur la barrière à 1H00 de GIZO. Température de l’air 35°C, température de l’eau 32,5°C. Au programme : Plage, Kayak, paddle et pêche à pied. Le soir nous mouillons en face de la ville de GIZO. C’est un peu bruyant car les bars du front de mer diffuse de la musique jusque tard dans la nuit.
GIZO vu du mouillage.
BAYOU vu du bar le gizo water front à l’heure de l’apéro.
Après notre séjour au Vanuatu et les dernières difficultés administratives, nous appareillons le 6 novembre à 7H00 en direction des îles SALOMONS.
On repasse devant UREPARAPARA qui nous laisse le souvenir d’un site grandiose puis c’est le tour des îles TORRES que l’on laisse sur notre bâbord durant la nuit.
Cette traversée est rythmée par des vents faibles et irréguliers.
Titouan et Killian profitent du temps calme pour déballer leurs jouets.
Elle n’est pas super notre baignoire ???
Le temps instable pendant toute cette traversée permettra de voir de magnifiques ciels tourmentés et embrasés.
Le 9 novembre, nous avons même pensé apercevoir dans nos jumelles à l'horizon un radeau à la dérive. Erreur, il s’agissait d’un DCP.
Le 10 novembre à 8H00 mouillage à HONIARA, juste en face du POINT CRUZ YACHT CLUB. S’en suivent les démarches de clearance d’arrivée, toujours un peu fastidieuses
.
Après une après-midi en baie de MELE, nous appareillons le 28 matin pour l’île de MOSO située à environ 5 milles dans le nord de EFATE. Mouillage devant un site superbe : plages de sable blanc enchâssées dans des falaises aux grottes multiples.
Le soir même nous reprenons la mer en direction des îles MASQUELINES.
Mouillage le 29 matin aux MASQUELINES devant un village. Il faudra peu de temps pour recevoir la visite d’un habitant qui vient le long du bord avec sa pirogue et nous accueille chaleureusement.
Le 29 soir départ pour LUGANVILLE (ESPERITU SANTO). A la sortie du chenal des MASQUELINES vision impressionnante de la lumière rouge dégagée par le volcan actif sur AMBRYM.
Le 30 matin, mordage violent sur l’une des lignes de traîne. Bilan : Un hameçon de bonne taille cassé net. Vers midi mouillage à LUGANVILLE. Nous y resterons deux jours et demi afin d’effectuer les formalités de sortie du VANUATU, faire des courses et du GO.
Chargement des jerricans de GO dans l’un des nombreux mini-taxis qui sillonnent la ville en permanence.
Pause restau à Luganville.
Le 1er novembre en fin d’après-midi départ de SANTO en direction des îles BANKS en dégustant les savoureuses crêpes préparées par Ludmilla. Le tout est arrosé par une bouteille de café de Paris rescapée de notre soirée de départ.
Le 2 novembre mouillage sous le vent de l’îlot KWAKEA qui se trouve face de la baie de SOLA (VANUA LAVA). Endroit magnifique où un groupe d’une vingtaine de dauphins long-bec va passer plusieurs fois à proximité en effectuant des frappes de bec et de sauts vrillés. Nous partirons en début d’après- midi afin de mouiller devant SOLA.
Débarquement à SOLA pour une visite du village, son yacht club et ses maisons typiques
Le 3 novembre matin appareillage de SOLA pour UREPARAPARA. C’est un ancien volcan éteint dont l’un des flancs s’est effondré. La mer s’est engouffrée dedans ce qui nous permettra d’en faire autant.
L’approche d’UREPARAPARA.
L’entrée dans le cratère sous les grains.
Le mouillage à l’intérieur se fera à 11H00, rapidement un habitant accueillant viendra avec sa pirogue pour discuter avec nous. L’après-midi sera consacrée à notre visite à terre.
Accueil très chaleureux du chef du village
Titouan est un peu impressionné par tous les enfants étonné par ce petit blondinet. Rapidement Killian et Titouan joueront sur la plage avec les enfants du village.
Le 4 novembre nous devons retourner à SOLA pour finaliser les documents nécessaires à notre sortie du VANUATU (immigration). Sur la route on remonte un superbe wahoo d’environ 35 KG.
Sitôt pêché, sitôt mis en filets. On en mange de suite en sashimi et cuit avec des patates douces. Le reste part au congélateur pour améliorer l’ordinaire des jours prochains.
Rapidement après notre départ les conditions météo vont s'améliorer. Peu de vent, pas assez parfois. La route se fait donc lentement mais en tout confort.
Chacun prend sa place à bord, les enfants retrouvent leurs jouets et leurs habitudes.
Au petit matin du deuxième jour pétole et brume. Je pensais attendre plus longtemps pour utiliser le radar.
L'arrivée à Port Vila se fait sous voiles avec un temps très agréable.
Un peu d'école pendant l'attente à bord du passage de l'immigration, des douanes et de la quarantaine. Ce sont les formalités obligatoires avant de pouvoir descendre à terre.
Le marché aux légumes de Port Vila.
Notre tableau de chasse après notre passage au marché. A cela s'ajoute 2,5 kilos de viande de boeuf vanuatais, elle est excellente et pas chère.
Le plein de vivres fraîches étant fait nous quittons le Port pour nous rendre à proximité de Hideway Island afin que les enfants puissent profiter un peu des joies de la plage.
Enfin le moment tant attendu du départ !
Nous sommes le jeudi 22 octobre à 12H00, sortie de la petite rade de Nouméa accompagné par nos camarades de la SNSM qui nous escorte jusqu'à l'îlot Maître à bord de la SNS 270 CROIX DU SUD.
Un groupe de dauphins croisent notre sillage peu après...Heureux présage ?
L'équipage en fin de journée dans le sud de la Grande Terre, il fait encore un peu frais, vivement que l'on mette un peu de nord dans notre route.
Nous sommes gratifiés d'un magnifique couché de soleil pour clore "LA" journée du départ.